Par ma fenêtre, je vois le monde.
Un monde qui tombe, un monde qui sombre.
C’est un monde qui appelle, qui crie, qui hurle.
Il est là, il a besoin d’aide mais peu l’entendent.
C’est un monde qui bouge, qui s’agite, qui se débat.
Il est là, il a besoin d’aide mais peu le voient.
Nombreux sont ceux qui veulent essayer. Mais quand certains écoutent il faudrait voir, et quand d’autres voient il faudrait entendre.
Le monde étant pollué, chacun a l’esprit perturbé et ainsi tout le monde se perd, on ne s’entend pas.
Malgré tout, des idées sont lancées, de beaux horizons, de belles musiques animées. Chacun pourrait s’entraider, mais cette pollution brouille les sens de tous. Car parfois on rêve de la même chose, parfois on se bat pour la même chose.
Pourtant on passe à côté de ces choses. On ne se comprend pas, perdus dans une immensité si petite.
On est les uns sur les autres, on se bouscule.
On ne s’écoute plus puisqu’on ne s’entend plus.
On ne se regarde plus puisqu’on est invisible.
On se bouche les oreilles pour ne plus entendre les malheurs.
On ne se cache les yeux pour ne plus voir d’horreurs.
Mais si on prenait le temps, un peu comme en ce moment. Si toutes les aides mises en place, si tous les soutiens mis en place, si tout ce qui était mis en œuvre l’était pour toujours.
Pour toujours l’entraide, pour toujours l’écoute et alors le meilleur de ce monde qui se meurt referait surface.
Une fois nettoyées, nos fenêtres offriraient tellement de beauté.
Wyvare