Partagez vos mots

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Les médiathèques de l'Agglo vous invitent à participer à un atelier d'écriture virtuel et collectif d'un nouveau genre :
Quel que soit votre âge, écrivez ce que vous inspire cette période, ce que vous vivez, racontez votre « madeleine », exprimez vos envies et envoyez nous vos textes à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser..

Nous vous invitons à nous transmettre votre texte dans le corps du mail.

Tous ces mots partagés seront publiés sur le portail des médiathèques après relecture par les médiathécaires pour vérifier qu’ils n’enfreignent pas la loi, et qu'ils soient lisibles par tous, adultes comme enfants.


Dans nos esprits fourmille la vie. Idées, pensées, réflexions et tant d’émotions qui foisonnent. Qui foisonnent et se côtoient, positives ou négatives. Un tir à la corde sans fin pour garder un équilibre. Dans nos esprits les êtres qui nous sont chers, que l’on aime et qui nous soutiennent, nous entraînent dans la bonne direction et nourrissent les émotions que nous ressentons.

On nous a demandé de mettre notre vie en suspens, pour éviter le cataclysme. On nous a demandé de ne plus sortir, pour éviter l’hécatombe. On nous a demandé d’apprendre à vivre autrement, pour éviter le pire. Courage, restons. Restons chez nous. Restons à la maison. Restons là où nous sommes quand on nous le demande. Restons attentifs aux autres. Restons respectueux à tous les égards. Restons présents pour nos proches. Restons unis.

Cela faisait plusieurs semaines qu'elle était confinée, seule, dans son petit appart. Elle avait envie de lumière, de verdure, de soleil. Elle avait envie de mordre, de faire mal, d'être la vilaine que tout le monde craint mais qui se fout des règles. Elle avait envie de flinguer tout le monde. Elle avait envie de choper ce putain de virus et de le transmettre à tout le monde, d'être le vecteur de la fin du monde. Pour ce que les Hommes s'étaient bien débrouillés sur cette planète. Cette dernière irait beaucoup mieux sans eux.

D'un œil mauvais j'avisais cette chaise, qui dans mon salon joli, me narguait depuis maintenant des décennies.

Elle me venait d'une grand-tante, sœur préférée de ma grand-mère.

En ces temps de confinement forcé, dans cette maison isolée au cœur de la Normandie où j'avais cru bon de me soustraire au monde pour écrire, l'homme jeune encore que j'étais ressentit une bouffée de révolte.

Déclaration d'amour forcé par la solitude

Mariage arrangé en dépit d'un mariage d'amour,
La voici séquestrée à son tour.
Vaquant à des habitudes nouvelles,
Elle achève la même pensée de moins en moins belle.
Jeune fille effacée, oubliée, emprisonnée,
Elle en vient à adorer et maudire sa maisonnée.